Abandonné ?
Je ne voulais pas m'oublier,
Je ne voulais rien changer,
Mais il faut bien s'adapter,
Je ne voudrais pas être oublié,
Ton gel douche dans la baignoire,
Tes bruits de pas dans le couloir,
La chaise où tu venais t'asseoir,
Et les poils de ta chatte noire,
Le chemin et puis les vérités,
Tout donner, se fait on voler ?
J'ai voulu voler, je suis brûlé,
Je tombe, qui va me rattraper?
Le fantôme au fond de l'armoire,
L'éboueur au bord du trottoir,
Mon image dans le miroir,
Ton long silence migratoire,
J'ai joué, jeu d'ombre, joue vite,
Je sombre dans ton jeu de lois,
Je ne perdrais jamais, joue vite,
Joue bien, ça dépendra de toi,
Tu as le goût de la victoire,
Et le souffle du laminoir,
Les clés qui ouvrent mon manoir,
Et ta plume sur l'écritoire,
J'ai rêvé, je me perdais en elle,
Lucifer qui retrouve ses ailes,
Son amour n'était que ma réalité,
Aujourd'hui j'ai le casque en 3 D,
Je ne suis qu'un trou de mémoire,
Cet être vide sans vouloir,
Un bout sec de lard au saloir,
Des mots oubliés dans un grimoire,
Un peu de désirs et d'histoires,
Un vieux délire faisant dérisoire,
Aujourd'hui une valeur est faire valoir,
Une équation s'esquive plus vite qu'un coup de rasoir,
Une fin tragico-banale,
Emprunt d'un amour animal,
Coule dans le vent automnal,
Comme l'exclamation finale,
Et tous ses fauves noyés,
Perdus, meurtris en Colysée,
Quel théatre peut encore se jouer ?
Non, un perdant n'abandonne jamais,
J'ai rêvé me perdre en elle,
J'avais retrouvé mes ailes,
Au détriment, à la pendaison,
En fin de toute vie, quelle raison ?
©Matthale & Zuc (2021)
Je ne voulais pas m'oublier,
Je ne voulais rien changer,
Mais il faut bien s'adapter,
Je ne voudrais pas être oublié,
Ton gel douche dans la baignoire,
Tes bruits de pas dans le couloir,
La chaise où tu venais t'asseoir,
Et les poils de ta chatte noire,
Le chemin et puis les vérités,
Tout donner, se fait on voler ?
J'ai voulu voler, je suis brûlé,
Je tombe, qui va me rattraper?
Le fantôme au fond de l'armoire,
L'éboueur au bord du trottoir,
Mon image dans le miroir,
Ton long silence migratoire,
J'ai joué, jeu d'ombre, joue vite,
Je sombre dans ton jeu de lois,
Je ne perdrais jamais, joue vite,
Joue bien, ça dépendra de toi,
Tu as le goût de la victoire,
Et le souffle du laminoir,
Les clés qui ouvrent mon manoir,
Et ta plume sur l'écritoire,
J'ai rêvé, je me perdais en elle,
Lucifer qui retrouve ses ailes,
Son amour n'était que ma réalité,
Aujourd'hui j'ai le casque en 3 D,
Je ne suis qu'un trou de mémoire,
Cet être vide sans vouloir,
Un bout sec de lard au saloir,
Des mots oubliés dans un grimoire,
Un peu de désirs et d'histoires,
Un vieux délire faisant dérisoire,
Aujourd'hui une valeur est faire valoir,
Une équation s'esquive plus vite qu'un coup de rasoir,
Une fin tragico-banale,
Emprunt d'un amour animal,
Coule dans le vent automnal,
Comme l'exclamation finale,
Et tous ses fauves noyés,
Perdus, meurtris en Colysée,
Quel théatre peut encore se jouer ?
Non, un perdant n'abandonne jamais,
J'ai rêvé me perdre en elle,
J'avais retrouvé mes ailes,
Au détriment, à la pendaison,
En fin de toute vie, quelle raison ?
©Matthale & Zuc (2021)
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