A la croisée,
À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend place, je rencontre tout et le deviens :
Je suis le vent de la toundra, le gel de la banquise, le vert des forêts et l’embrun des océans.
Je suis métisse, jaune, blanche, noire et indienne.
Je suis le souffle des animaux, le cri des éléments.
Je demeure dans le bleu de Matisse, les terres australes et le feu du volcan.
Je siège au cœur du soleil, sur l’anneau de Saturne, mes paumes sont les belles Sirius et le jaune du Béryl.
Je suis l’infini.
À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend toute la place, je rencontre ce que je suis sans interroger.
Alors, je tremble, je ris, je pleure, je danse et remercie la vie pour ce rendez-vous galant puis j’aime en attendant.
Madame Maud
À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend place, je rencontre tout et le deviens :
Je suis le vent de la toundra, le gel de la banquise, le vert des forêts et l’embrun des océans.
Je suis métisse, jaune, blanche, noire et indienne.
Je suis le souffle des animaux, le cri des éléments.
Je demeure dans le bleu de Matisse, les terres australes et le feu du volcan.
Je siège au cœur du soleil, sur l’anneau de Saturne, mes paumes sont les belles Sirius et le jaune du Béryl.
Je suis l’infini.
À la croisée du silence et du vide, là où la vacuité prend toute la place, je rencontre ce que je suis sans interroger.
Alors, je tremble, je ris, je pleure, je danse et remercie la vie pour ce rendez-vous galant puis j’aime en attendant.
Madame Maud
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