Il,
Je le veux, je le vois
Fol artiste ou bien roi
Il n’a point de visage
Ni de nom, de langage
Il fut tant de ratures,
De futiles tracas
Qu’il sait coudre aux allures
De grands rires aux éclats.
De sa langue muette,
De ses mots si savants
Il déverse son être
Sur mon cœur fainéant.
Et la grâce de son front
Sur mes lèvres brûlées
Et le fruit de son ventre
Fardant la satiété.
Les richesses qui paressent
Sous ses tendres baisers
Font jaillir le bel or
De ses joues pommelées
Par l’opale qui naît
Sous l’étreinte violée
Il offre jeunesse
Aux plus vieux des étés.
Je ne sais quand sa main
Saura suggérer
Mais je jure à tous dieux
Et crie même aux enfers
Qu’à ses pieds tombent mes vœux
Qu’en son sein pointe l’éther.
Madame Maud
Je le veux, je le vois
Fol artiste ou bien roi
Il n’a point de visage
Ni de nom, de langage
Il fut tant de ratures,
De futiles tracas
Qu’il sait coudre aux allures
De grands rires aux éclats.
De sa langue muette,
De ses mots si savants
Il déverse son être
Sur mon cœur fainéant.
Et la grâce de son front
Sur mes lèvres brûlées
Et le fruit de son ventre
Fardant la satiété.
Les richesses qui paressent
Sous ses tendres baisers
Font jaillir le bel or
De ses joues pommelées
Par l’opale qui naît
Sous l’étreinte violée
Il offre jeunesse
Aux plus vieux des étés.
Je ne sais quand sa main
Saura suggérer
Mais je jure à tous dieux
Et crie même aux enfers
Qu’à ses pieds tombent mes vœux
Qu’en son sein pointe l’éther.
Madame Maud
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