Lettre de non-amour.
Pas d’éternité ,
L’amour fane comme fane la plus belle des roses,
Je ne t’aime pas
Mon adoré.
Tes yeux gardent les miens suspendus à l’instant,
sans flirter,
sans draguer
ni l’avenir ni le présent,
Je ne t’aime pas
Mon aimé.
Et les joncs de l’étang qui saluent nos errances,
Tu m’enlaces,
Tu m’embrasses,
Me chuchotes des silences,
ta douceur juvénile étreint l’âme de mon lit,
Et ce grand non-amour prend un gout d’infini.
Je te laisse passer comme le temps qui percole
Outrancier, en filet,
Invisible à l’œil nu,
Ce même œil perché à l’été de ton cul,
Aux bourrelets de tes lèvres
L’angulaire de ton nez
Cet œil qui sait
Combien je n'aime point.
Alors je mesure,
Je pèse,
Note la chance que j’ai
de ne pas encore t’aimer,
T’emprisonner,
T’aliéner,
Te posséder
Pour que vive toujours ta si belle liberté.
Madame Maud
Pas d’éternité ,
L’amour fane comme fane la plus belle des roses,
Je ne t’aime pas
Mon adoré.
Tes yeux gardent les miens suspendus à l’instant,
sans flirter,
sans draguer
ni l’avenir ni le présent,
Je ne t’aime pas
Mon aimé.
Et les joncs de l’étang qui saluent nos errances,
Tu m’enlaces,
Tu m’embrasses,
Me chuchotes des silences,
ta douceur juvénile étreint l’âme de mon lit,
Et ce grand non-amour prend un gout d’infini.
Je te laisse passer comme le temps qui percole
Outrancier, en filet,
Invisible à l’œil nu,
Ce même œil perché à l’été de ton cul,
Aux bourrelets de tes lèvres
L’angulaire de ton nez
Cet œil qui sait
Combien je n'aime point.
Alors je mesure,
Je pèse,
Note la chance que j’ai
de ne pas encore t’aimer,
T’emprisonner,
T’aliéner,
Te posséder
Pour que vive toujours ta si belle liberté.
Madame Maud
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