Rose triste sous la pluie dans la nuit
La pluie sur le rosier pleure dans la nuit,
Ses branches aux épines moles tombent
Les boutons, cœur en sanglot qui s'enfuit,
Les pétales de noir chagrin succombent,
Et j'ai pleuré, pleuré ma mie, longtemps ainsi,
Qui me piquait de n'être pas déjà en tombe,
Cette rose aux pétales sombres, quelle impie,
Croyant arranger la vie en y posant des bombes,
Tes fleurs rouges pâles d'humanité,
Coulent des noirs printemps, triste poète,
Dans ce fond, décors en manque d'unité,
Où le jour gris s'éveille malhonnête,
J'aurais aimé pouvoir ne plus t'aimer,
Mais aujourd'hui j'ai mal à la tête,
Sur le sol un nourrisson pleurait,
Là où la vie commence et s'arrête,
les amoureux s'endorment dans le sang,
La liberté est une fleur fanée,
Qui croire et comment garder les rangs ?
Tu n'es plus que vague souvenir dépassé.
© Zuc, Matthale, 2021.
La pluie sur le rosier pleure dans la nuit,
Ses branches aux épines moles tombent
Les boutons, cœur en sanglot qui s'enfuit,
Les pétales de noir chagrin succombent,
Et j'ai pleuré, pleuré ma mie, longtemps ainsi,
Qui me piquait de n'être pas déjà en tombe,
Cette rose aux pétales sombres, quelle impie,
Croyant arranger la vie en y posant des bombes,
Tes fleurs rouges pâles d'humanité,
Coulent des noirs printemps, triste poète,
Dans ce fond, décors en manque d'unité,
Où le jour gris s'éveille malhonnête,
J'aurais aimé pouvoir ne plus t'aimer,
Mais aujourd'hui j'ai mal à la tête,
Sur le sol un nourrisson pleurait,
Là où la vie commence et s'arrête,
les amoureux s'endorment dans le sang,
La liberté est une fleur fanée,
Qui croire et comment garder les rangs ?
Tu n'es plus que vague souvenir dépassé.
© Zuc, Matthale, 2021.